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La République Démocratique du Congo est un pays d’Afrique, ayant le sous-sol d’une
exceptionnelle richesse en matières premières. Mais son économie est aujourd’hui bien plus
pauvre qu’elle n’était à l’Indépendance. La non-efficacité des mécanismes de mobilisation des
recettes fiscales et non fiscales, la désorganisation de l’offre et l’érosion presque continue de
la demande l’ont entrainée depuis quelques années dans une spirale négative, provoquant
l’informatisation de secteurs entiers, voire leur criminalisation jusqu'à ce que le pays s’installe
dans une économie de guerre à la fin des années 1990. Le pays devrait désormais se focaliser
sur la performance des mécanismes de mobilisation des différentes recettes de secteur
publique et le renforcement de l’Etat en vue de conduire l’économie et la société vers
l’émergence. Le recul de la pauvreté est important mais reste insuffisant et souligne une faible
transmission entre la croissance des recettes et le développement économique et social, alors
que le pays s’est fixé pour l’objectif de parvenir à l’émergence en 2030.
Or au-delà de la stabilisation macroéconomique, parvenue à l’émergence exige une volonté
politique pour renforcer le rôle de l’Etat et le doter des institutions capables de formuler les
stratégies économiques et politiques de développement, ainsi que de moyen pour le mettre en
application. En effet, relever les défis économiques et sociaux, mais aussi assurer la cohésion
nationale de la RDC, ne peuvent se faire sans une meilleure performance de la mobilisation
des recettes du secteur public. L’Etat a d’abord besoin de canaliser ses recettes fiscales et non
fiscales afin d’avoir plus de moyens pour pouvoir mener bien ses fonctions souveraines et sa
mission de développement économique et social. Les recettes en RDC sont en dessous du
potentiel tel que prévu par la banque mondiale, notamment les recettes en provenance des
trois régies financières mises en place par l’Etat Congolais et celles en provenance du secteur
des ressources naturelles.
Ainsi, les recettes ne dépassent pas 13, O% du PIB, soit 2 points de moins que la moyenne des
pays les moins développés. Or le potentiel de la mobilisation supplémentaire serait de moins 8
points de pourcentage du PIB venant essentiellement des ressources naturelles ainsi que les
recettes mobilisées par un pays à l’autre. Une telle mobilisation requiert une réforme de cadre
légal du secteur des ressources naturelles de même que la mise en place des capacités
administratives et institutionnelles nécessaires pour la gestion du secteur. Cette efficacité de la
mobilisation pourrait lancer un cercle vertueux où plus de moyens permettraient de renforcer
l’Etat et son fonctionnement ; or un Etat plus efficace parvient à mobiliser plus de moyens
pour mettre en place les reformes politiques à même temps de permettre sa société à gravir les
échelons du développement.

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Resultats du Test [Efficacité des mécanismes de mobilisation des Recettes non fiscales de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et ]